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Histoire

Notre histoire

Les premiers écrits connus font mention de Soruruilier en 1148, Sororviler en 1179, puis Sororvilier en 1308, Syrenvilier en 1329, Survelier en 1439 et Sorvelier en 1461. Le nom provient du latin “de villa Sororum” signifiant le village des sœurs. Le chapitre de Moutier-Grandval, l’abbaye de Bellelay et les princes-évêques de Bâle y possédaient des terres. L’horlogerie y fut introduite au XVIIIème siècle mais resta limitée. Plusieurs incendies firent des ravages au XIXème et au XXème siècles, détruisant de nombreuses maisons, lesquelles furent reconstruites en conservant parfois l’assise et quelques autres éléments des constructions antérieures. Parallèlement à cela, de nombreuses fermes furent transformées.

Une légère densification du centre ainsi qu’une extension du site bâti s’amorcèrent durant le XXème siècle de par la construction de deux locatifs à l’ouest du village et de par celle d’un quartier de maisons familiales établi en amont de la rue Principale à l’est du village.

 

Sorvilier, août 1968
Sorvilier, août 1968

Cette localité aux abords relativement préservés offre une certaine diversité de bâtiments tout en conservant son caractère rural d’origine. Sorvilier compte quelques belles fermes, de nombreux greniers de type jurassien, des fontaines en calcaire, dont un exemple rare de fontaine jumelée (Rue Principale) et des jardins. Du modeste noyau industriel, on retient notamment un atelier (Rue Principale 20), une passerelle métallique et surtout une villa de fabricant (Les Auvattes 1, de 1894) entourée d’un beau jardin anglais.

Les plus anciens témoins du patrimoine bâti sont les nombreux greniers en bois du XVIIème au XIXème siècle, dont le plus ancien (La Golée 16A) porte la date de 1612. Une seule ferme (Clos Beausan 5, de 1696) conserve encore en façade des éléments du XVIIème siècle. Les anciennes fermes tripartites – construites en maçonnerie – datent pour la plupart du XVIIIème et XIXème siècle. Les fermes les plus répandues sont celles à façade principale en goutterau de type bas-jurassien, proche de celles du plateau, mais avec des toits peu inclinés typiques des régions montagneuses. On trouve également depuis la fin du XVIIIème siècle certaines fermes aux toits pentus à croupes faitières, rappelant celles du plateau. Vers le début du XXème siècle apparaissent dans la localité des fermes à pignon transversal.

A proximité du pont en pierre de 1773 se trouve l’école (La Golée 2, vers 1840), au volume modeste mais bien proportionné, sous un élégant toit en pavillon-croupe surmonté d’un clocheton. Elle fait figure d’élément marquant et important au centre du village.